EXCLUSIF. À l’intérieur du “The Bucharest Lounge”: la Roumanie par les yeux d’un Suédois. Entretien avec Yvette Larsson

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Yvette avec la blouse roumaine traditionnelle

Yvette avec la blouse roumaine traditionnelle

de Dan Tanasă

Il y a quelques mois j’ai rencontré Yvette Larsson sur Facebook. Yvette est un professeure suédois et un formateur de leaders qui vit dans Helsingborg, et elle est la fondatrice de ”The Bucharest Lounge”. J’ai été stupéfié par ce que j’ai vu à la page Facebook ”The Bucharest Lounge” donc j’ai décidé de demander à Yvette de partager avec nous quelques détails sur son projet. Elle était assez aimable pour nous révéler  les secrets du ”The Bucharest Lounge”

Dan Tanasă: Yvette, il y a quelque temps maintenant depuis que nous sommes devenus amis sur Facebook. J’ai remarqué que vous êtes le fondatrice de ”The Bucharest Lounge”. Je vois des belles images avec vous dans la blouse traditionnelle roumaine (c’est-à-dire “Ie” comme les Roumains l’appellent). Vous voyagez beaucoup en Roumanie et vous promouvez tout ce qui est connecté avec la Roumanie. Je suis assez sûr que vous avez entendu cette question auparavant mais je ne peux pas m’empêcher de vous demander : Qu’est-ce que c’est ”The Bucharest Lounge”

Yvette Larsson: ”The Bucharest Lounge” est un endroit où j’ai propagé la beauté et la signification de la Roumanie vue par les yeux d’un Suédois, pour montrer dans le monde à l’extérieur de la Roumanie une image plus nuancée de la Roumanie. La Roumanie et des Roumains souffrent malheureusement d’une constante image négative et mauvaise que la presse propage à l’étranger. Vous savez pourquoi. Le monde d’aujourd’hui est un monde visuel. Nous consommons des images par toutes sortes de médias, tant médias traditionnels ainsi que Internet. Je crois que les images, mais aussi des projets d’art et des campagnes d’art graphique peuvent être des outils puissants pour reconfigurer l’image de la Roumanie.

D.T.: Quand il a tout commencé? Ce quoi qui vous a incité à vous implique dans un tel projet, unique de ce que je connais? 

Y.L.: J’ai été en Roumanie en 1985, quand j’avais 13 ans. J’ai rencontré un gars qui avait 14 ans et nous avons commencé à écrire des lettres l’un à l’autre. Cette correspondance a continué pendant environ 20 ans. D’abord avec des lettres et après par des e-mails. Les e-mails sont perdus dans le cyber-espace. Les lettres nous avons sauvé la plupart d’entre eux et ils sont maintenant la base pour le manuscrit que j’ai écrit pendant une année et demi. On espère qu’il sera publié dans le futur proche, si je trouve un éditeur qui sera passionné de l’histoire. (Détails ici).

Notre écriture ressemble à une empreinte digitale. C’est unique. Cependant, la communication est plus rapide maintenant par courrier électronique. En arrière alors, en années 1980, nous avons écrit des lettres à la main l’un à l’autre. Nous ne faisons pas ça il y a longtemps. J’espère que ceux de nous qui sommes des parents continueront à encourager nos enfants à écrire, non seulement sur les ordinateurs, mais à la main aussi.

Le logo du ”The Bucharest Lounge”

Le logo du ”The Bucharest Lounge”

Revenons en Roumanie. Mon amitié avec Mihai a fait un grand impact sur moi comme nous nous sommes rencontrés si jeune. Lui grandissant pendant Communisme et moi en Suède ouverte. Ma famille et moi surveillions toujours ce qui se passait en Roumanie. Je ne suis jamais retourné de nouveau jusqu’à 2011. 26 ans plus tard.

Je ne devenu pas impliqué avec ”The Bucharest Lounge”, je l’ai commencé. Je l’ai commencé essentiellement pour deux raisons. D’abord parce que j’ai été si stupéfié par la beauté du pays et les peuple, quand j’ai redécouvert le pays en septembre 2011. Étonné que la Roumanie ne promeut pas elle-même à l’étranger. Il ressemble à un trésor caché. Je suis arrivé à la conclusion que j’ai dû faire ça dans la voie que je pourrais et tout avoir un premier pas. La deuxième raison était parce que j’ai commencé une collecte de donations pour le village Valea Screzii dans Prahova (voir des détails ici et ici) et j’ai eu besoin du moyen de communication pour montrer tous les gens qui ont fait des donations où leurs donations sont alées.

Après le lancement du blog j’ai aussi configuré une page Facebook une année et demie plus tard. Maintenant j’utilise principalement Facebook. Le blog est plutôt une page Web avec des entretiens de jeudi avec le peuple qui inspire en Roumanie (voir ici).

Je travaille de jour comme professeure et j’ai aussi deux enfants, donc la gestion du blog est une question de temps. Mon rêve et mon but est de travailler à plein temps avec le “Salon de Bucarest” d’une façon ou d’une autre.

D.T.: Comment les autres peuvent-ils s’impliquer et aide-vous avec c’est projet? 

Y.L.: Je suis en contact avec beaucoup de personnes avec lesquelles je collabore d’une façon ou d’une autre. TOUTES les collaborations doivent résulter d’une énergie intérieure et d’une passion. Je suis ,moi-même, une personne guide par la passion, et je suis arrivé à la conclusion que je mieux travaille avec d’autres qui sont aussi passionnés, actives et inventifs dans ce qu’ils font.

J’ai besoin d’aide principalement pour trouver des financements pour être capable de travailler à plein temps avec le Salon du Bucarest!

D.T. Et après ? Quels plans avez-vous pour le futur? 

Y.L.: Je suis professeure et j’ai les vacances d’été maintenant et  passant un mois en Roumanie. Le but pour le séjour de ce mois est d’identifier et rencontrer tous les peuples qui veulent collaborer d’une façon ou d’une autre avec ”The Bucharest Lounge”. L’autre raison est d’aller à Valea Screzii et passer quelque temps avec les enfants et le personnel là, chose que je ferai pendant cinq jours. J’irai  aussi à Fagaras pour voir de près comment le Pays de Fagaras marche avec les activités de renforcement de la communauté dans la zone de Făgăraș.

Ce mois de septembre ”The Bucharest Lounge” aura, chaque dimanche, deux heures de “Lounge” dans la Maison Culturelle nouvellement ouverte dans Helsingborg appelé Salongen (voir ici). J’aurai une heure avec des histoires pour les enfants et un débat et un forum d’événement culturel d’une heure pour des adultes. J’attends ça avec impatience .

Buts pour le futur:

– continuer le travail pour reconfigurer l’image de la Roumanie. Mettre la Roumanie et la capitale Bucarest sur la carte, utilisant des photos, des films, des campagnes graphiques, des événements culturels, l’art, des expositions et plus.

– Démarrer un programme de leadership pour des jeunes Roumains: adolescents et étudiants universitaires. Travailler avec valeurs, vision, talent et leur impact dans le monde. Je crois fortement dans la nouvelle génération de leaders.

– Faire de l’OneItem un programme durable pour l’assistance de Valea Screzii.

– Développer les activités à la Maison de Culture Salongen dans Helsingborg.

– Publier des livres. J’ai déjà le matériel pour trois.

– Avoir le Salon de Bucarest, comme un endroit et un centre, dont je pourrais faire tous les projets que j’ai planifié.

Dan Tanasa : Merci pour votre amabilité, Yvette.

Traduction en francais édité par Dragos Mois.

See also EXCLUSIVE. Inside “The Bucharest Lounge”: Romania through the eyes of a Swede. Interview with Yvette Larsson

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    "Din zei de-am fi scoborâtori,
    C-o moarte tot suntem datori!
    Totuna e dac-ai murit
    Flăcău ori moș îngârbovit;
    Dar nu-i totuna leu să mori
    Ori câine-nlănțuit."
    Titlul poeziei: Decebal către popor
    Autor: George Coșbuc

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